
Neuroprothèses
Les prothèses articulaires
Les prothèses articulaires sont des extensions du corps, qui permettent à un blessé de retrouver une partie de sa motricité. Elles existent depuis des siècles; en effet, les Egyptiens antiques concevaient probablement déjà des prothèses. Cette hypopthèse est appuyée par la découverte d'une femme momifiée ayant à son pied droit un orteil en bois et en cuir, qui à été datée comme datant de de 910 à 710 avant J-C.
Les prothèses ont ensuite continué à évoluer, et l'on retrouve au cours de l'histoire différentes prothèses, comme par exemple lors du Moyen-Age ou des jambes de bois qui reproduisent les formes du membre qu'elles remplacent sont développées, mais principalement pour les plus riches. En 16ème siècle, un chirurgien français, Ambroise Paré, met en place les premières articulations présentes dans les prothèses, ainsi que des armatures métalliques visant à les rendre plus résistantes et plus efficaces.
Cependant, le véritable essor du développement des prothèses se fera au moment du déreoulement de guerres, comme par exemple la Guerre de Sécession aux Etats-Unis (1861-1865), qui vit la création de premières entreprises spécialisées dans le confectionnement de prothèses. Ensuite, les deux Guerres Mondiales provoqueront également un développement plus avancé des prothèses, financé notamment par le gouvernement américain.
Les matériaux dont les prothèses sont construites sont rigoureusement sélectionnés. Ils sont choisis selon trois critères principaux, qui sont: la bio-compatibilité (qui mesure le degré de tolérance du matériau par le corps), la résistance à la corrosion, et leurs propriétés mécaniques. Trois vatégories de matériaux seront donc utilisés pour la création de prothèses: les métaux, les céramiques, et les polymères. Les premiers sont souvent des alliages, cumulant donc les propriétés de plusieurs métaux; on y retrouve notamment l'acier inoxydable, ou encore du titane. Les céramiques sont quant à eux des matériaux solides, mais ni organiques ni métalliques; l'hydroxipapatite est notamment utilisée, car c'est un matériau qui consitue normalement les os, et est donc adapté au corps humain. Les polymères sont des matériaux issus de la polymérisation d'autres, qui consite en la réaction de molécules de masse molaire légère pour en former des plus grosses, à la masse molaire plus importante. Ce type de matériaux est notamment utilisé pour les prothèses du genou.
Une prothèse, cependant, est souvent constituée de plusieurs de ces types de matériaux: en effet, les matériaux vont s'articuler entre eux, et provoquer des frottements. Ils seront alors être désignés comme couples de frottement: il peut y avoir des couples de frottement métal-métal par exemple, mais aussi céramique-polymère ou encore métal-polymère. Le but sera d'associer les matériaux tel que le frottement soit le plus faible possible.
Les prothèses articulaires permettent à l'utilisateur de retrouver une certaine forme de motricité du membre perdu par différentes méthodes qui varient selon la partie du corps concernée; cependant, elles ne peuvent pas être obéir pleinement à leur utilisateur comme le feraient de vrais membres. L'Homme a donc décidé d'effectuer des progrès dans cette direction, et c'est ainsi qu'est venue l'idée de neuroprohèses, prothèses qui seraient connectées au système nerveux et qui seraient contrôlées uniquement grâce à la pensée.